Comme ça se chante

La mer et ses poissons, Nos amies les bêtes, Promenons-nous dans les bois, Si la Nouvelle Aquitaine m'était contée

Le courlis s’appelle courlis car son chant ressemble au son « cour-li », du moins c’est ce que je viens de lire sur le site oiseau-libre.net. Je ne l’ai pas entendu mais juste aperçu, de loin, entre Arès et Andernos, à deux pas de l’embouchure du Cirès sur le Bassin d’Arcachon. En bon limicole, il fouillait la vase épaisse pour y trouver pitance. C’est non seulement un bon limicole, mais aussi le plus grand d’entre eux, du moins en ce qui concerne le courlis cendré, moins rare et moins nordique que le courlis corlieu.
Il n’est pas si courant de voir des courlis, cendrés ou non. D’une part parce-que c’est un migrateur partiel, ce qui signifie qu’une partie des oiseaux se déplace en fonction des saisons, quittant, en ce qui concerne l’Europe, les régions froides en hiver pour mettre cap à l’ouest (beaucoup de courlis hivernent ainsi sur le littoral atlantique). D’autre part parce-que cet oiseau est actuellement menacé : en France, les effectifs sont en baisse en ce qui concerne les migrateurs, à peine stables pour les nicheurs. La fécondité n’est de plus pas exceptionnelle : 5 œufs maximum par an et par couple, ceux-ci étant couvés par la femelle pendant environ quatre semaines, puis les petits sont ensuite essentiellement élevés par le mâle pendant cinq à six semaines. Le courlis cendré n’atteint l’âge de se reproduire que vers deux ans. Compensant peut-être cette maturité tardive, cet oiseau peut vivre assez longtemps : certains spécimens ont atteint l’âge de 32 ans.

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Photo réalisée sur le Bassin d’Arcachon le 4 mai 2013

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