Un banc en cadeau

American graffitis, Il y a une vie en dehors de Bordeaux, Le monde tel qu'il va

Je ne suis qu’une pauvre provinciale, limite poule devant un couteau, qui fit son étonnée à Central Park en voyant que des plaques ornaient certains bancs :

Ces plaques, toutes du même modèle, portent le nom de personnes, de familles, des dates, etc. Bref,  ce sont des plaques de ce genre-là :

Je fis mon étonnée, genre « ils sont marrants quand même en Amérique », trouvant la chose, je l’avoue, un peu enfantine, surtout la plaque au petit cœur :

La niaise, c’était moi. Il ne s’agit pas de mettre son nom sur un banc pour faire joli ou faire sa pub (Fesse-Bouc s’en charge), mais de parrainer un banc. Ça coute des sous, ça on s’en doutait, mais surtout ces sous vont ensuite à des bonnes œuvres, selon l’expression désuète en vigueur avant l’invention des SDF et des chômeurs en fin de droit. La chose existe aussi en France, plus précisément au Jardin des Plantes de Paris, où il est possible de parrainer un banc simple pour 1800 euros (ah oui … quand même … et pour le banc double ? ben c’est le double !). Il reste environ un tiers des bancs disponibles, et TerraEco suggère d’y songer comme cadeau pour Noël. Les sous récoltés lors de la nouvelle campagne de parrainage serviront à créer un parcours découverte du jardin pour les malvoyants.

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