Mimil fait semblant de ne pas voir les fautes d’orthographe

Je suis prof mais je me soigne, Si la Nouvelle Aquitaine m'était contée, Un peu d'art dans un monde de brutes

Mimil, c’est le personnage à t-shirt rayé inventé et dessiné par Selor, un des graffeurs phares de Bordeaux. Et, aujourd’hui, il y avait bac : philo le matin, français l’après-midi. Huit heures de surveillance en tout : dire que j’en suis sortie un peu neuneu est un euphémisme, mais l’orage en cours devrait me remettre les idées d’aplomb.
Je pense à Mimil et au bac parce-qu’entre les deux, il y a un lien : l’orthographe. Soyons honnête, je n’ai pas lu les copies, mais, un peu par hasard, j’ai vu que la chose n’était pas totalement maîtrisée par tous les candidats, au même titre que le déchiffrage de l’heure sur une pendule à aiguilles (rare mais authentique ; je parle du déchiffrage par un candidat au bac, pas de la pendule).
Et puis j’ai aussi souvenir d’un resto où j’ai récemment déjeuné, et où les cartes et ardoises comportaient presque autant d’erreurs orthographiques et grammaticales que de mots. Tout cela nous ramène à notre Mimil, et à un dessin le représentant vu très récemment à Bordeaux, dans le quartier des Chartrons :

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