Le puzzle Baba a rassemblé toutes ses pièces

Si la Nouvelle Aquitaine m'était contée

Le chantier du pont levant Bacalan-Bastide touche théoriquement à sa fin. La travée centrale, plus longue qu’un terrain de football, doit être mise en place mardi et attachée à ses câbles.
Son arrivée jusqu’à Bordeaux fut assez mouvementée, et donc retardée : deux tempêtes ont obligé la barge qui la transporte à faire arrêt entre le chantier d’où elle est sortie, près de Venise, et l’estuaire de la Gironde. Le premier arrêt eut lieu en Méditerranée, plus précisément en Sardaigne, mi-septembre. Puis une autre tempête l’obligea à faire escale un peu au sud de Lisbonne. Même son arrivée à Bordeaux hier ne fut pas sans encombre : en raison du vent et des forts courants dans la Garonne, elle ne put finalement pas accoster à l’endroit prévu, en rive droite, mais fut provisoirement solidement attachée en rive gauche au niveau de la place des Quinconces. D’après ce que disait un vigile posté près de la barge, la manœuvre entraîna un choc (visible mais minuscule, du genre que tu ne fais pas réparer si cela se produit sur ta voiture) nécessitant la venue des ingénieurs, afin de vérifier que ce morceau essentiel du pont pourra bien être installé en temps et en heure. Normalement, la barge doit changer de rive demain et se positionner en attendant le jour J. Et comme mardi, il y a école, je ne serai pas là pour voir la manœuvre. Dommage.

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