Quasimir et Ulrich nettoient la plage

Nos amies les bêtes, Oléron-petipatapon

A la fin des années 1970, il restait à peine une soixantaine de baudets du Poitou en France. Grâce à des mesures de protection et de reproduction, il y en a aujourd’hui un peu plus de 1000. Si, comme son cousin l’âne, le baudet du Poitou a bien failli disparaître, c’est parce-qu’il ne servait plus à rien dans le cadre des activités humaines. Auxiliaire des travaux agricoles et de la vie à la campagne, pouvant notamment transporter des charges, l’âne a vu ses effectifs fondre face aux assauts conjugués de la modernisation des moyens de transport et de la mise en place de l’agriculture intensive.
Sur l’île d’Oléron vivent quelques spécimens du baudet du Poitou, qui ressemble à un âne mais avec une tête plus grosse, du poil dans les oreilles et un gros manteau de fourrure sur le dos, même en été. Parmi ces spécimens, deux viennent de trouver un job, mais leur période d’essai n’est pas terminée : Ulrich et Quasimir participent au nettoyage des plages, celles-ci étant salies par les activités humaines (beaucoup de déchets viennent de l’océan, le golfe de Gascogne, en position de cul-de-sac, récupère tout ce qui tombe des bateaux). Le rôle du baudet est de porter sur son dos d’immenses sacs contenant les détritus que les auxiliaires humains récoltent sur la plage. Si l’expérience est concluante, en plus d’être écologique et sympathique, elle pourrait être étendue à un secteur plus vaste.

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