Des couleurs au bord de l’Isère

Il y a une vie en dehors de Bordeaux, Un peu d'art dans un monde de brutes

C’était un vendredi de février, dans le cadre de mes balades « une heure par-ci une heure par-là », juste avant de filer à Lyon. Me voilà dans la brume hivernale (on ne se rend pas compte qu’il y a de la montagne autour de Grenoble : on ne la voit pas ce jour-là), dans une zone industrielle grenobloise, avec une heure à tirer, un appareil-photo en main. Je passe au-dessus de l’Isère par une passerelle de chemin de fer, et me voilà devant le régal du jour : un immense mur où les tagueurs, grapheurs, barbouilleurs, se défoulent. Quelle longueur ? je l’ignore. Peut-être pas loin d’un kilomètre. Alors j’attaque.
L’ensemble est éclectique, plutôt réussi, et souvent assez drôle, comme ce boucher qui ne dépèce que des carottes, son épluche-légume en pogne, façon arme de destruction massive :

Restons sur la tambouille, avec cette abeille qui fait son miel :

Les vieux clichés des mythologies des cités ne sont pas en reste, avec cette petite caillera qui tague une boite aux lettres, il n’y avait rien d’autre à sa hauteur :

Plus gore (quoique !) avec un pan de mur en camaïeu de gris, genre « retour des morts vivants » :

2 réflexions sur “Des couleurs au bord de l’Isère

  1. Mais tu étais à deux pas de chez moi !
    Le paysage du mur change en permanence et il y a parfois des très belles choses. Si tu repasses dans le coin, fais moi signe!

    1. J’ai bien pensé à toi, mais une présence sur zone entre 8 h 30 et 9 h 30 un matin de semaine, ce n’était peut-être pas l’idéal pour se croiser (d’autant plus que tout ça s’est décidé très tard). Promis, next time, je te préviens. Bises.

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