Quelques kilomètres à pied dans la campagne corrézienne

Il y a une vie en dehors de Bordeaux

Il y a dans le département de la Corrèze un assez gros bourg qui s’appelle Corrèze et qui est traversé par la rivière Corrèze. La toponymie, jusque là, est facile à retenir. Le village en question se situe à une dizaine de kilomètres au nord de l’autoroute A89, pas bien loin de Tulle (sortie n°21 – Aurillac).
Au nord (et au sud, à l’est et l’ouest aussi) de ce bourg, c’est la campagne. Nièce-Benjamine surnomme le lieu Meuhmeuh-land, ce qui est réducteur : il y au aussi des brebis, des chevaux, deux chevreuils qui galopaient plus vite que mon clic sur l’appareil-photo (mais filmés vite fait mal fait), et même un couple de piverts voletant à toute vibrure à la tombée de la nuit.
La balade faite hier a donc eu lieu au nord du village, un peu sur routes, pas mal sur chemins forestiers y compris avec option « passage dans les trous du grillage ». L’objectif à atteindre était l’étang de Meyrignac (repère 1 sur la carte), pour voir s’il avait gelé : au final, pas tant que ça, seule une petite partie de l’eau est prise, le bord reste trop fragile pour les pattes humaines mais le caillou ricoche sur la glace.

Avant d’atteindre ce petit étang qui sert de baignade l’été (il y a même un plongeoir en bois), nous avons traversé le minuscule village de Meyrignac-l’Eglise (repère 2 sur la carte). Meyrignac parce-que c’est l’autre pays des noms en -ac, L’Eglise parce-qu’elle occupe tout l’espace communal ou presque.

C’est aussi là que des brebis boulottaient leur picotin, ça change des jolies vaches presque rousses si banales dans cette région de bêtes à viande haut de gamme.

La partie forestière fut aussi très agréable (repère 3 sur la carte, très approximatif), même si la saison des cèpes s’est achevée avec les premières gelées. De bien jolis arbres, des troncs moussus, mais pas question de faire n’importe quoi, faut respecter la loi :

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